Dans un contexte de développement de l’internationalisation des entreprises, la fonction RH est amenée aussi à réfléchir de manière internationale son organisation. L’enjeu de cette mutation est multiple : apporter une réponse globale et cohérente face à l’internationalisation des activités, ancrer la diversité et l’internationalisation des parcours comme valeurs majeures, délocaliser les organes décisionnels pour basculer d’une organisation centrée sur la Maison mère vers une organisation forte en interne et tournée vers l’externe.
Concrètement, en terme d’organisation, cela signifierait un éclatement des spécialités et la délégation à une Business Unit de la responsabilité de sa gestion. A quand le Développement RH confié à tel pays, l’Administration de la Paye à tel autre pays, le SIRH à tel autre… avec pour Chef d’Orchestre le DRH International.
L’avantage de cette organisation, c’est qu’elle est motivante pour chacun des acteurs qui a un rôle majeur à jouer. Les mutations ou changement d’activité s’accompagnent d’un enrichissement culturel et de la maîtrise d’une nouvelle langue, et donc du profil et de l’expérience des collaborateurs.
Des inconvénients ? Les fuseaux horaires à gérer, et une organisation qui repose sur la confiance et la capacité de l’entreprise à pouvoir travailller efficacement à distance, ce qui est de plus en plus le cas.
Mais une telle organisation, par la proximité qu’elle engendre avec les opérationnels des différents pays, n’est-elle pas une formidable opportunité d’inscrire encore plus la fonction RH comme partenaire durable des organisations ?